Journal de bord de l'équipage 2018
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Après une semaine d’attente à Etel, on trouve enfin une bonne fenêtre météo pour la traversée du Golfe de Gascogne. Le départ approche : « on lève l’ancre samedi matin, au lever du soleil ! » annonce Flo. On s’empresse d’aller faire les courses d’avitaillement. Mais pour l’avitaillement, c’est zéro déchet ! Munies de nos sacs à vrac, on dévalise la Biocoop locale : pates en tout genre, riz, lentilles, semoule, boulgour, farine et sucre en quantité suffisante pour aller au moins jusqu’à Gibraltar ! On embarque aussi nos bocaux cuisinés, auxquels on ajoute d’autres conserves, du frais et de l’eau.
22/03
~ Le grand départ ~
23/03
Le bateau est plein à craquer. Chaque chose finit par trouver sa place : équipements scientifiques sous la table à carte, conserves dans les coffres sous les canapés, matériel de sécurité dans le coffre bâbord du carré, produits frais et vrac dans nos nouvelles étagères près de la pointe avant, et gâteaux bretons dans les placards tribord du carré. On accueille Christophe et Agnès, deux équipiers chevronnés qui ont bien voulu nous aider à convoyer le bateau pour la traversée du fameux Golfe de Gascogne.
24/03
C’est le grand départ. On fait nos derniers au revoir à la famille, et on lève l’ancre. On a toutes un grand sourire figé sur nos lèvres : « ça y est les filles, on est vraiment parties là, vous réalisez ??! » lance Sarah. Gros câlin. Ça fait quand même plus d’un an qu’on attend ce moment, alors on le savoure ! L’île de Groix s’éloigne lentement du paysage, et après 34 heures de pétole, c’est la pleine mer, le grand large.
~ Le Golfe de Gascogne ~
25/03
Après un jour et une nuit du navigation, l’équipage est amariné. La scopolamine y est sûrement pour quelque chose, alors merci Papy Mouche pour avoir pensé à notre mal de mer ! On s’en sort avec quelques bleus sur la tête et sur les genoux (surtout Agnès), mais les estomacs n’ont pas flanché. Etre 6 à bord, c’est assez pratique pour les quarts de nuits : on fait des binômes de manière à ce que chacun prenne la barre pendant 3h, puis ait un temps libre les 6 heures suivantes. On est toutes assez léthargiques, et les 6 heures de temps libre sont en grande partie consacrées à la sieste...
Soupe, café, veste de quart et c'est parti. Le pilote nous a abandonné hier en pleine nuit, du coup, on se relaie pour barrer. Le labo file dans la nuit, cap S-O, mais on dérive, on va devoir tirer des bords à l'approche de l'Espagne. Plus le mal de mer s'en va, plus l'appétit revient, mais ça remue encore pas mal et personne n'ose se lancer dans la découpe de légume. Du coup, on test nos bocaux maison. Le bœuf bourguignon fait un tabac et les bananes, oranges et pommes prennent un sacré coup ! Sur le pont, c'est salopette, veste et bonnet (même Florian a sorti son ciré et ce n’est pas peu dire !)
26/03
Flo
Marine
Marie
Agnès
Sarah
Christophe